oeil bionique

Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) : implantation réussie d’un « oeil bionique » sur un Britannique de 80 ans

Un retraité britannique de 80 ans souffrant de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) a bénéficié de l’implantation « réussie » d’un « oeil bionique » posé à même la rétine, a annoncé mercredi l’équipe médicale de l’hôpital de Manchester qui a pratiqué l’opération.

« Les progrès de Ray Flinn sont vraiment remarquables. Il voit vraiment bien les contours des gens et des objets », a déclaré le professeur Paulo Stanga, chirurgien ophtalmologiste au Manchester Royal Eye Hospital qui présente cette intervention comme une première mondiale pour un patient atteint de DMLA.

La maladie, marquée par une dégradation d’une partie de la rétine (la macula), est une importante cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans et sa fréquence augmente avec l’âge. Elle peut mener à la perte de la vision centrale.

« Les premiers résultats sont un succès total et je suis impatient de traiter davantage de malades souffrant de DMLA sèche avec l’Argus II dans le cadre de cet essai clinique », a ajouté le professeur Stanga.

Un implant oculaire à 115.000 euros

Vendu 115.000 euros en Europe et fabriqué par la société californienne Second Sight, Argus II est un implant oculaire jusqu’à présent utilisé sur les personnes aveugles par rétinopathie dégénérative, une maladie génétique. Cet implant « stimule » artificiellement, par des impulsions électriques, la rétine déficiente.

L’appareil se présente sous la forme d’une paire de lunettes de soleil, équipée d’une caméra miniature, d’un boîtier électronique portatif pour retraiter les données visuelles captées par la caméra et d’un système de transmission jusqu’à l’implant oculaire.

Des systèmes similaires de « rétines artificielles » mis au point par trois sociétés, aux États-Unis, en Allemagne et en France, équipent actuellement une centaine de personnes dans le monde.

Cette intervention de quatre heures, qui a déjà permis à plusieurs dizaines d’aveugles souffrant de rétinopathies pigmentaires de recouvrer en partie la vue, pourrait bénéficier aux plus de 30 millions de personnes dans le monde qui souffrent de DMLA, selon les chiffres de la fondation américaine Foundation Fighting Blindness (FFB).

Deux autres voies radicalement différentes sont à l’étude pour soigner la DMLA: la thérapie génique, qui consiste à modifier les gènes à l’origine de la maladie, et la thérapie cellulaire, quand des cellules souches sont injectées dans la rétine pour se substituer aux cellules déficientes.

 

Source : http://www.huffingtonpost.fr/2015/07/22/dmla-oeil-bionique-maladie-ca-marche-sante_n_7848420.html

 

BIEN-ETRE-TRAVAIL

Bien-être : 5 conseils pour se sentir mieux sur son lieu de travail

En moyenne, un Français passe près de 40 heures par semaine au travail et près de 1500 par an. Quand on additionne à cela les heures passées à dormir, à s’occuper des tâches ménagères, à prendre soin des enfants, il reste (trop) peu de temps pour soi.

Alors, pour éviter la dépression nerveuse et se réserver des moments de joie dans ce monde de brutes, il serait bon de rendre son environnement de travail un tant soit peu agréable. On ne parle pas ici de se déguiser en lapin ou de cuisiner des muffins tous les jours. Mais quelques petits riens peuvent faire la différence. La preuve par 5.

1. Transformez votre colère en quelque chose de positif

On appelle cela l' »office rage » ou « colère au travail » et ça peut arriver très vite. Une remarque, un mail mal tourné, une chaise de bureau mal réglée, la crise de nerfs guette.

Mais comment gérer l’énervement? Selon une étude de la Harvard Medical School, il ne servirait à rien de le réprimer. C’est un peu comme le principe de la catharsis d’Aristote: exprimer ses passions permettrait de trouver un épanouissement personnel… et d’éviter de lancer son clavier à travers l’open-space.

Comme l’a expliqué le psychiatre George Vaillant, qui a dirigé l’étude, à nos confrères de Capital.fr: « Les gens assimilent la colère à une émotion terriblement dangereuse et sont encouragés à pratiquer la pensée positive. Nous trouvons cette approche dévalorisante et dommageable dans la mesure où elle consiste à nier la réalité. »

Selon l’étude, la colère pourrait même être mise à profit. Elle donnerait la force nécessaire pour dire non ou pour demander cette promotion dont on rêve depuis des années. « La colère permet d’oser, de poser des limites ou de formuler des exigences », explique Etienne Roy, auteur de l’ouvrage Du bon usage des émotions au travail.

Attention cependant, rien ne sert d’être agressif. Il suffit juste de canaliser ce qu’il faut de courage pour aller de l’avant. Pas toujours facile quand on a des collègues un peu trop bruyants.

2. Prenez le temps de prendre l’air

On vient de le voir, il est possible de transformer son ras-le-bol en quelque chose de positif. Mais pour y arriver, mieux vaut s’aérer la tête pour prendre du recul. D’où le bienfait des pauses.

Certes, le temps de pause légal est de 20 minutes toutes les 6 heures de travail. Mais de multiples études prouvent que la productivité au travail est accrue par un petit temps de pause par heure. Pas étonnant, donc, de voir de grandes entreprises comme Apple, Facebook ou Youtube ouvrir des espaces détente pour permettre à ses employés de se reposer, lire, jouer ou faire du sport entre deux sessions de travail.

Voici par exemple à quoi ressemblent les locaux de Facebook .

Il a aussi été prouvé que changer d’environnement accroissait la créativité. Saisissez donc la moindre occasion pour vous échapper du bureau. Rendez visite à ceux du bureau d’à côté, allez prendre un café, passez un coup de fil dans le hall de l’immeuble… Il s’agit ici de ne pas tomber dans une routine contre-productive. « Quand le contexte extérieur est varié, l’information est enrichie. Cela ralentit la perte de mémoire”, a déclaré le psychologue Robert Bjork au New York Times.

Rappelons aussi qu’une marche de 10 minutes servirait à augmenter la concentration pour les deux heures qui suivent.

3. Ne martyrisez pas votre corps

Il a été prouvé que rester plusieurs heures d’affilée sur une chaise de bureau pouvait avoir de graves conséquences pour la santé: cancer colorectal, diabète, obésité, mal de dos,etc.

Il est donc conseillé de se lever de sa chaise au moins une fois par heure pour reprendre une position normale. N’importe quel prétexte est valable: jeter des papiers à la poubelle, discuter avec la réceptionniste ou aller reprendre un café (rien à voir avec celui que vous aurez pris pour la pause, voir notre point numéro 2). Cela permet en plus de s’étirer et de se masser les yeux un moment.

Pas du luxe quand on connaît les lésions oculaires que peuvent provoquer les écrans d’ordinateur.

Quelques conseils pour rester assis moins longtemps dans notre diaporama situé en bas de cet article.

4. Créez un espace de solidarité

Sur son site Internet, le Ministère du travail a publié « 10 solutions pour améliorer la santé psychologique au travail ». Parmi les solutions, figure celle-ci :  » Donner aux salariés les moyens de se réaliser dans le travail. Restaurer des espaces de discussion et d’autonomie dans le travail ».

Des espaces de discussion? Même si cette proposition s’adresse en premier lieu aux dirigeants, force est de constater qu’elle s’applique aussi aux employés, car comme le souligne le conférencier Philippe Laurent dans une tribune parue dans Lexpress.fr,  » l’ambiance de travail est aussi vitale que l’oxygène dans l’air. »

D’où l’utilité d’éviter les conflits avec ses collègues ou, si c’est impossible, de crever l’abcès immédiatement, le tout dans le but de créer un climat de confiance. Comme le souligne le magazine spécialisé La Vie Eco, une bonne atmosphère dans le bureau permettra de ne pas créer de jalousie et de travailler sans la pression du jugement des autres.

Et, avantage sans pareil, même si ça sonne un peu comme un cliché: quand l’ambiance est sympa, on traîne quand même moins les pieds pour aller au boulot. On imagine que ces gens-là, par exemple, ils ne traînent pas les pieds.

5. Séparez travail et vie privée

Une enquête publiée en 2012 a tiré la conclusion que le domaine du travail empiète de plus en plus sur celui de la vie privée. Le chapitre intitulé « destruction du quotidien », précise que « l’intensité du travail rend le quotidien plus pénible et sollicite l’implication de la personne, ce qui n’est pas sans lien avec sa fatigue. Tout travail de la sorte implique alors des moments de répits que la vie privée doit pouvoir offrir. »

Ici, la logique est la même que pour les petites pauses toutes les deux heures (voir le point numéro 2), mais sur le long terme: pour éviter la surchauffe, mieux vaut faire totalement abstraction du travail quand on rentre chez soi et s’aménager des temps de repos et dormir.

Bonne nouvelle: cette année, le Ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique a publié un rapport avec plusieurs solutions permettant d’articuler vie professionnelle et vie personnelle: assouplissement du temps de travail, meilleurs congés parentaux, temps partiel annualisé… Allez, haut-les-coeurs!

Si vous n’arrivez vraiment pas à déconnecter, c’est peut-être parce que vous êtes accro au boulot.

Source : http://www.huffingtonpost.fr/2013/04/29/5-conseils-bien-etre-travail_n_3176902.html

dormir

Les erreurs à éviter pour bien dormir quand il fait chaud !

Il fait chaud, ce n’est un secret pour personne ! Mais comment faire pour passer une bonne nuit ? On a listé les erreurs à ne pas commettre pour sombrer au plus vite dans les bras de Morphée.

Journée caniculaire annoncée ! Si les températures élevées sont difficiles à supporter en journée, c’est parfois encore plus pénible la nuit. En effet, le corps a du mal à réguler la chaleur du corps et donc à organiser nos phases de sommeil. S’il n’y a pas de recette miracle pour rejoindre les bras de Morphée, il y a des choses qu’il vaut mieux éviter de faire.

 

  • Ne pas laisser sa bouteille d’eau au frigo

Oui, il est important de boire, mais mieux vaut laisser une bouteille près de son lit et non dans sa cuisine, pour éviter de couper sa nuit en se réveillant complètement.

 

  • Ne pas manger trop lourd au diner

Si ce n’est pas si important en hiver, sauf pour des questions de poids et de digestion, quand il fait chaud il est préconisé de manger léger ! Pourquoi ? Car la température de votre corps augmente pendant la digestion, autant qu’elle soit rapide.

 

  • Ne pas boire d’alcool non plus

Même raison que pour les repas trop riche : l’alcool fait augmenter la température corporelle ! Déconseillé donc en cas de fortes chaleurs !

 

  • Prendre un bain glacé avant d’aller se coucher

En plus de risquer une hypothermie, ce n’est pas conseillé de faire baisser la température de son corps ainsi avant de dormir. Principalement parce que votre métabolisme va essayer de rétablir votre température moyenne dès que vous vous coucherez. Préférez un bain tiède et ne vous séchez pas complètement si vraiment la température ambiante n’est pas supportable !

 

  • Ne pas se coucher trop tôt

Contrairement aux idées reçues, quand il fait chaud, il faut mieux décaler son heure de coucher ! Pourquoi ? Car « un sommeil plus court et efficace est préférable à un sommeil long et fractionné » explique le Dr Sylvie Royant-Parola, médecin psychiatre et présidente du Réseau Morphée, interviewée par SciencesEtAvenir !

 

Source : http://www.marieclaire.fr/,les-erreurs-a-eviter-pour-bien-dormir-quand-il-fait-chaud,738030.asp