L’ostéopathie, pour eux aussi !

 
Torticolis, reflux, constipation… L’ostéopathie, médecine manuelle et naturelle, peut aider votre bébé à venir à bout de certains troubles, ou au moins à les atténuer.

Quel timing ?

Les premiers mois d’un bébé sur terre ne sont pas de tout repos ! Il doit se remettre de l’accouche­ment qui a pu être éprouvant et apprendre à téter, digérer, dormir… Vaste programme ! Certains rencontrent des diffi­cultés que l’ostéopathie peut atténuer.

« En cas de symptômes gênants, un nouveau-né peut être traité dès sa sortie de la mater­nité. S’il n’a pas de symptômes précis, mais que l’accouchement a été long ou avec complications, un bilan à 3 semaines ou à 1 mois est une bonne idée. Quand des pressions ont été exercées sur la tête du bébé ou son bassin, cela entraîne parfois la compres­sion de certains nerfs, muscles, ou des déséquilibres osseux auxquels il faut remédier », expli­que Dorothée Dumont, ostéo­pathe à Paris, titulaire d’une for­mation complémentaire en périnatalité (femme enceinte et nouveau-né).

Selon le problème rencontré, il faudra de une à trois séances pour le régler. Un peu plus si les symptômes sont très importants. « Il est préférable de ne pas dépasser cinq à six séan­ces au cours de la première année pour laisser le temps au bébé de s’adapter et s’organiser par ses propres moyens », conseille cette professionnelle.

Il a le crâne plat d’un côté

Si sa petite tête est tout aplatie d’un côté, c’est qu’il se couche toujours de ce même côté, logi­que ! « Nous commençons par mener l’enquête : pourquoi ce bébé n’a-t-il pas toute sa liberté de rotation de la tête ? Ses vertè­bres cervicales sont-elles bien mobiles et ont-elles provoqué le spasme d’un muscle ? Est-ce une manière de protéger l’autre côté de son crâne qui serait doulou­reux ? Ou le problème se situe-t-il au niveau du bassin ? Une fois la cause identifiée, on peut agir sur le crâne pour le remo­deler », explique l’ostéopathe.

De retour à la maison, vous serez mis à contribution pour consolider les effets de la séance. Pensez à solliciter votre bébé du côté où il ne tourne jamais la tête, en lui parlant de ce côté, en agitant un petit hochet. Couchez-le tête-bêche dans son lit : pour reconnaître l’environ­nement auquel il est habitué, il sera forcé de tourner la tête!

 

Il souffre d’un reflux gastro-œsophagien

L’ostéopathe ne pourra intervenir qu’après le diagnostic d’un pédiatre de cette pathologie. De quoi s’agit-il ? Chez tous les bébés, le « clapet » qui se trouve à la jonction de l’estomac et de l’œsophage est immature. Résultat, il se ferme mal. Chez certains bébés, qui fabriquent plus d’acidité que d’autres, lors du processus digestif, des remon­tées acides peuvent alors se pro­duire depuis l’estomac jusque dans l’œsophage. D’où une sen­sation de brûlure très doulou­reuse.

« L’ostéopathe ne pourra pas faire en sorte que ce fameux clapet se ferme. En revanche, il pourra améliorer la fonction digestive du bébé afin qu’il sécrète moins d’acidité. En inter­venant, par exemple, sur les vertèbres ou les côtes qui ont un lien neurologique très fort avec l’estomac. Ou en travaillant sur le nerf vague qui régule la fonc­tion digestive : comme il passe au niveau du crâne, il a pu être comprimé pendant l’accouche­ment », décrit Dorothée Dumont.

A la maison, il faudra éviter d’al­longer bébé tout de suite après le repas, penser à lui faire faire son rot, et placer un coussin rehausseur sous son matelas.

Il est constipé

Votre tout-petit fait des selles rares et dures ? Direction l’os­téopathe ! « Nous pourrons nor­maliser le transit et rendre le colon plus dynamique dans ses contractions en agissant notamment sur le bassin et les vertèbres lombaires. Ces os entretiennent, en effet, un lien neurologique fort avec le colon et l’intestin grêle », explique l’ostéopathe.

Le petit conseil en plus ? Si vous nourrissez votre bébé au biberon, demandez à votre pédiatre si vous pouvez utiliser de l’eau minérale Hépar. Riche en magné­sium, elle favorise le transit.

Il a des difficultés de succion

Certains bébés tètent très paresseusement. Mais les pauvres n’y sont pour rien ! « Ces difficultés de succion peuvent provenir d’une tension au niveau du palais ou de la base du crâne qui les gêne, et leur enlève toute puissance pour aspirer le lait », note Dorothée Dumont.

En une seule séance, en général, l’ostéopathe trouve la cause de cette tension (qui peut se situer à distance, au niveau du bassin) et la soigne.

A la maison, vous pourrez aider votre bébé à mieux téter, en veillant à ce qu’il prenne bien toute l’aréole en bouche (cercle de cou­leur qui entoure le mamelon).

Il a un strabisme

Votre bébé louche ? N’attendez pas que cela s’installe et emme­nez-le voir un ostéopathe avant 3 mois. « En manipulant les os de l’orbite oculaire, on peut débloquer un muscle qui aurait été coincé et se serait spasmé, provoquant cette divergence de l’un des deux yeux », explique l’os­téopathe. Si cela ne suffit pas, il faudra peut-être en passer par le port de lunettes ou des séances de rééducation d’orthoptie.

Il a des otites et des rhinos à répétition

Un ostéopathe ne traitera pas un rhume ou une otite quand l’in­fection bat son plein. Il est d’ailleurs déconseillé de consulter dans un contexte infectieux (fiè­vre, par exemple). Mais il peut intervenir entre les épisodes infectieux pour prévenir les réci­dives.

« Une perte de mobilité des os de la face peut entraîner un moins bon drainage des fos­ses nasales et des trompes d’Eus­tache, et donc des rhumes et oti­tes à répétition. Notre objectif sera de rétablir cette mobilité », explique la spécialiste.

Source : Article Originale

Votre transpiration vous pose problème? Cinq choses à savoir pour la maîtriser

 
Il fait chaud. Beaucoup trop chaud. Mêmes les ministres succombent à cette chaleur. Depuis quelques minutes, vous tentez en vain de garder vos mains sur les hanches en priant pour que votre chemise sèche à vitesse grand V. En vain. Mais au fait qu’avez-vous mangé lors de votre dernier repas? Êtes-vous stressé ces temps-ci? Portez-vous du coton ou du synthétique? Quel déodorant portez-vous?

Ces questions importent beaucoup si vous voulez maîtriser un tant soit peu votre transpiration. Avant tout chose, dites-vous bien que transpirer est une bonne chose. La transpiration est la réponse naturelle et neurologique pour rafraîchir le corps. Quand la température du corps augmente, que ce soit à cause de la température extérieure, à cause d’un exercice physique ou de changements hormonaux, les 2 à 5 millions de glandes sudoripares de votre corps sont stimulées. Ces glandes sont présentes sur tout le corps, en plus grandes quantités à certains endroits comme les mains ou les pieds.

Faites attention à votre alimentation

Vous ne pouvez vous passer de caféine? Préférez un café décaféiné glacé plutôt qu’un cappuccino fumant. La caféine stimule le système nerveux et active les glandes sudoripares. Plus vous buvez de caféine, plus vous transpirerez. Manger épicé n’est pas non plus une bonne idée. Chez la plupart des gens, le piment fait s’activer votre cerveau en particulier la capsaicine (ce qui rend le piment piquant) qui pense que votre corps à besoin de se rafraîchir. Ainsi donc, votre système de glandes qui régissent la transpiration se met en action. Attention également à l’alcool. Lorsque vous consommez de l’alcool, les vaisseaux sanguins se dilatent et la pression artérielle diminue. La température du corps augmente. Encore une fois, le cerveau réagit en stimulant les glandes sudoripares.

Détendez-vous

Le stress n’arrange pas les problèmes de transpiration. Si la transpiration est un mécanisme naturel pour refroidir l’organisme lorsqu’il fait chaud, la transpiration due au stress reste encore très mystérieuse. Comme le rapporte le Wall Street Journal, certains scientifiques avancent le fait que cette sudation aurait un rôle d’avertissement envoyé aux personnes autour. L’odeur désagréable d’un inconnu agirait sur le cerveau comme un stimulus négatif. La transpiration causée par le stress, la peur, l’anxiété et l’excitation sexuelle est produite par les glandes apocrines que l’on trouve à certaines parties du corps comme les aisselles. En plus de l’eau et du sel, les principaux « ingrédients » de la transpiration due à la chaleur, la transpiration provoquée par le stress contient aussi des substances grasses et des protéines qui intéragissent directement avec les bactéries qui vivent sur la peau. Cette interaction créée cette mauvaise odeur.

Réfléchissez à votre tenue

En temps de grosses chaleurs, oubliez les vêtements en polyester et en acrylique. Lorsque vous transpirez, les tissus synthétiques empêchent l’évaporation de la sueur. Mieux vaut privilégier le coton. Si vous êtes dans un contexte qui le permet, les vêtements de sport, spécialement imaginés pour laisser respirer la peau sont une bonne alternative. De même, faites attention à la crème solaire. Pour protéger au mieux la peau du soleil, la crème solaire crée une barrière sur la peau qui contient la transpiration. Le corps ne se rafraîchit pas, on transpire d’autant plus. Bref, c’est un cercle vicieux, mais retenez qu’à la fin c’est toujours la sueur qui gagne. Ensuite, à choisir mieux vaut transpirer que d’attraper des coups de soleil.

Ayez une hygiène irréprochable

En cas de grosses chaleurs, ne sautez évidemment pas la case douche. C’est aussi le moment ou jamais d’entretenir votre épilation ou votre rasage sous les aisselles. Sans les poils, le déodorant agit plus efficacement et la transpiration sèche plus rapidement.

Choisissez soigneusement votre déodorant

Déodorant ou anti-transpirant? Avec ou sans alcool? Et les sels d’aluminium? Vous préférez la pierre d’Alun? Beaucoup de questions à se poser avant d’acheter tel ou tel déodorant. Depuis quelques années, les déodorants sont montrés du doigt à cause de certains ingrédients qui entrent dans leur composition. En tout état de cause, mieux vaut éviter les déodorants avec alcool qui désèchent la peau en particulier lorsque celle-ci est irritée. Concernant les sels d’aluminium, il faut rester prudent. Comme l’explique Aurèle Clémencin, directeur scientifique à l’institut Noteo, « les sels d’aluminium ont plus ou moins tendance à libérer l’aluminium qui peut ensuite pénétrer dans notre organisme. » Or, des doutes planent sur l’innocuité de cet aluminium. Irritations, atteinte du système nerveux et des os, anémie, cancer du sein, sont autant de risques possibles liés à une exposition à ce métal. D’autant plus que la peau des femmes, fragilisée par l’épilation, aurait davantage tendance à le laisser pénétrer dans l’organisme. Dans un avis rendu en 2011, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) recommande de ne pas dépasser une concentration de 0,6% d’aluminium pur dans un produit cosmétique et d’éviter l’utilisation sur peau irritée. « Rapporté à une vie d’exposition, mieux vaut éviter d’y être trop exposé, » résume Aurèle Clémencin.

Et si vous fabriquiez votre propre déodorant?

La blogueuse Antigonexxi propose sur son site une recette pour un déodorant maison. Pour environ 200 ml. de produit, il vous faudra :
100g d’huile de noix de coco liquide
60 g de bicarbonate de soude (ultra fin)
40 g. de fécule ou d’arrow-root
10 gouttes d’huile essentielle de lavande officinale
10 gouttes d’huile essentielle de palmarosa

Lisez la suite de sa recette en photo sur son blog.

Source : Article originale

L’ostéopathie pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées

 
Le vieillissement est un processus physiologique naturel se traduisant par une transformation du corps. Le système musculo-squelettique est le plus touché par l’âge. Le corps des personnes âgées perd progressivement son élasticité, ce qui augmente les risques de blessures des tissus mous et de la structure osseuse. La prise en charge de la douleur des personnes âgées est donc un enjeu majeur de santé publique. En complément d’un traitement conventionnel, l’ostéopathie peut soulager les douleurs et améliorer la qualité de vie des personnes âgées en leur permettant de maintenir leur activité quotidienne et en préservant une certaine autonomie.

En quoi l’ostéopathie concerne t-elle les personnes âgées ?

Trois personnes âgées sur quatre souffrent de douleurs chroniques liées au vieillissement. L’organisme des aînés se transforme en effet progressivement et l’ensemble des fonctions corporelles se détériore petit à petit. Avec l’âge, la colonne vertébrale s’affaiblit et une pression excessive est ressentie au niveau des articulations et des muscles. Les ligaments perdent leur élasticité et les cartilages s’usent et s’amincissent. La coordination des mouvements se réduit et des douleurs articulaires et motrices se font sentir. Plus de 80 % de ces douleurs touchent l’appareil locomoteur de la personne âgée (c’est-à-dire les articulations et les muscles). Les aînés sont ainsi davantage exposés aux blessures et aux chutes. Des incapacités apparaissent petit à petit, les personnes âgées ayant de plus en plus de difficultés à réaliser des gestes simples de la vie quotidienne, ce qui les expose à la perte d’autonomie et à l’isolement. C’est là que l’ostéopathie peut venir en aide aux aînés en réduisant les douleurs liées à l’âge et en renforçant les fonctions corporelles grâce une action sur la mobilité générale du patient âgé.

Quel est le bénéfice de l’ostéopathie pour les personnes âgées ?

L’ostéopathie est une approche thérapeutique non conventionnelle permettant de diagnostiquer et traiter divers troubles fonctionnels chez tous les patients et plus particulièrement chez les personnes âgées. L’ostéopathie agit sur la structure et la fonction corporelles, à travers des manipulations du système musculo-squelettique et myofascial. Cette méthode part du principe que le bien-être de la personne repose largement sur un fonctionnement harmonieux du squelette, des muscles, des tendons et des tissus conjonctifs. L’ostéopathie ne peut certes pas rétablir l’intégrité du squelette, mais elle va agir sur l’équilibre du corps, lui permettant de moins s’user en fonctionnant mieux. L’ostéopathie a ainsi un rôle préventif et curatif. Elle permet de diagnostiquer, puis de stabiliser les zones de faiblesse du corps et ainsi de conserver ou rétablir manuellement un bon fonctionnement de l’organisme. En optimisant les facultés de mobilité et de coordination gestuelle, l’ostéopathie permet de minimiser les risques de chute et de préserver les fonctions motrices et l’autonomie de la personne âgée.

Comment l’ostéopathe travaille t-il ?

L’ostéopathe prend en compte le corps entier et examine la posture, la force et la flexibilité des muscles, des ligaments et des tendons. Il va utiliser ses mains pour identifier l’origine physique des troubles musculo-squelettiques, puis assurer un traitement préventif ou curatif grâce à des techniques manuelles. Notamment par le toucher et la manipulation, l’ostéopathe va réduire la tension musculaire et améliorer la circulation sanguine et les influx nerveux vers les tissus, renforçant ainsi les mécanismes de guérison du corps. Les outils thérapeutiques utilisés par l’ostéopathe peuvent comprendre notamment des massages, des techniques de mobilisation articulaire, et des étirements des muscles et des tissus, qui lui permettront d’augmenter la mobilité des articulations et de soulager les douleurs. L’ostéopathe peut également fournir des conseils sur la posture et donner des exercices de prévention ou de réhabilitation. Le programme de soin sera fondé sur l’âge de la personne, sa condition physique, son style de vie et ses douleurs spécifiques. L’ostéopathe travaillera le plus souvent en concertation avec le médecin traitant et le kinésithérapeute pour une prise en charge multidisciplinaire à tous les niveaux du soin. L’ostéopathie diminuerait les douleurs chroniques de 50 % et l’utilisation d’antalgiques de 37 %.

Source : Article originale

Conseils pour bien faire ses abdos

 
Faire des abdos sans se faire mal au dos, sans dilater son ventre ni se faire mal au cou? Les abdominaux sont souvent sujets à polémique. Leur fonction est surtout de stabiliser le corps pendant les mouvements. Mais pour faire mieux ressortir les abdos et leur « tablette » (muscles grands droits de l’abdomen), les gens les travaillent surtout en pliant la colonne en avant (flexion). Quand trop répété ou mal réalisés, des douleurs peuvent apparaître.

Commencez par travailler en statique à la juste difficulté. Apprenez à contrôler votre dos, votre ventre et votre cou. Enfin, vous pourrez pratiquer de nombreuses autres variantes plus dynamiques. Nous en avons sélectionné 2 pour vous: dynamique simple, dynamique complet. Remarque: Pour parler plus technique, nous avons choisi de solliciter dans notre méthode 3 surtout les grands droits mais avec un travail préalable de contraction des muscles Transverses de l’Abdomen.

Faire des abdos à votre niveau

Pour mieux comprendre, regardez notre vidéo pour bien faire des abdos. Saviez-vous que les meilleurs sportifs sont ceux qui connaissent suffisamment leur corps pour travailler à leur juste niveau?

Dans notre cas des abdos (muscles grands droits de l’abdomen), nous vous conseillons ce test simple. Combien de temps arrivez-vous à tenir en poussant vos mains contre vos genoux (allongé, genoux relevés, mains croisées)?

Remarque: Pensez à bien lire notre 2ème partie sur les erreurs à éviter avant de faire ce test. Du plus facile au plus difficile: Tête allongée, 30 secondes Tête allongée, 60 secondes Tête allongée, 90 secondes Tête (et poitrine) relevée, 30 secondes Tête (et poitrine) relevée, 60 secondes Tête (et poitrine) relevée, 90 secondes Une fois votre niveau connu, vous pouvez commencer à vous muscler les abdominaux. Si vous souhaitez être guidé, notre méthode 3 by LeCoinForme (cliquez ici) est offerte pour l’instant!

Bien faire des abdos: 3 erreurs à éviter

1. Muscles transverses: tonifier son ventre:

Plus facile à comprendre sur notre vidéo. Avant de travailler vos abdos, vous devez apprendre à « vider votre ventre ». Vous devez soufflez, bien vous grandir et tonifier votre taille (imaginez que vous essayez de rentrer un pantalon qui est trop juste). C’est vraiment essentiel. Bien activer vos muscles transverses vous évitera de dilater votre ventre en avant et sur les côtés et diminuera les pressions exercées sur les disques (et le périnée) notamment.

2. Bien positionner son dos pendant les abdos:

En statique (1er niveau de notre Méthode 3 by LeCoinForme), vous devez garder le dos bien plaquer au sol et éviter de cambrer. En dynamique (en bougeant), les abdos tablettes (les muscles grands droits de l’abdomen) font forcément courber la colonne (flexion). L’avis du Coin Forme est qu’il faut prendre ses précautions (vous ne devez pas ressentir de douleurs du dos et faire attention si vous avez une pathologie lombaire présente ou ancienne) mais que l’on peut travailler les abdos en dynamique pour bien définir les tablettes. Pour cela nous avons choisi un exercice dynamique simple et un complet (à voir dans notre vidéo). Précaution: En cas de douleurs lombaires (ou sciatique, crurale, etc…), nous vous recommandons de vérifier les exercices abdominaux avec un pro (kiné, coach sportif, prof de sport, etc) et de réaliser des mouvements statiques plutôt que dynamiques.

3. Bien placer sa tête et son cou sur les exercices abdominaux:

Avoir des douleurs de cou après des séries d’abdos est très fréquent! Quand on relève la tête pour travailler ses abdos, les muscles du cou doivent maintenir le poids de la tête. Ce ne sont pas des muscles très sollicités dans notre façon de vivre sédentaire. Il faut donc ne pas y aller trop fort au début. Le plus important est surtout de bien soulever la poitrine avec la tête. Sans quoi vous forcerez sur les muscles du cou plus que sur vos abdos! (vous comprendrez mieux en visualisant notre vidéo)

Bien faire des abdos: variantes

LeCoinForme a sélectionné 3 variantes pour vous (correspondant aux 3 mois de la Méthode 3 by LeCoinForme):

Les abdominaux statiques: allongé, vous poussez vos mains contre vos genoux. En fonction de votre niveau (cf 1/ de cet article), vous soulèverez votre poitrine et tête ou pas.

Les abdos dynamiques simples: d’une efficacité redoutable lorsqu’ils sont correctement exécutés! Position de départ : allongé sur le dos, genoux pliés, bras tendus vers le haut. Mouvement: vous poussez les mains vers le haut en soulevant bien la poitrine

Les abdos dynamiques complets: ils travaillent les abdos sur toute leur course et consistent à vous relever du sol en amenant les bras entre les jambes pliées, genoux écartés. Ils nécessitent une bonne maitrise des abdos précédent et une force suffisante. A ne pas faire en cas de doutes ou douleurs.

Source: Article originale

5 BONNES RAISONS D’ALLER VOIR L’OSTÉOPATHE AVANT LES VACANCES

 
Quand les vacances arrivent enfin, c’est le moment de s’évader, se retrouver, se reposer, de souffler… bref, pas de temps à perdre. Mais pour bien profiter de ses vacances méritées, il faut que la santé suive derrière. Ce qui n’est pas toujours le cas après s’être démenés au quotidien. L’ostéopathie est une solution douce et très efficace pour ça. Voici donc cinq bonnes raisons d’aller voir un ostéopathe avant les vacances.

 

ÉVACUER LES TENSIONS

Que l’on soit salarié, chômeur, mère/père au foyer, étudiant… il est difficile d’échapper à la pression qui nous entoure. Outre les grands problèmes et drames de la vie qu’il nous faut gérer, massage_ostéo et qui marquent indubitablement, les petits conflits du quotidien n’ont pas besoin d’être de grande envergure pour laisser leur trace eux aussi : il suffit qu’ils s’accumulent jusqu’au moment où l’esprit ne peut en supporter plus et c’est le corps qui doit tout encaisser. Douleurs diverses, troubles hormonaux, problèmes digestifs, migraines… C’est ce que l’on appelle la décompensation. Elle peut également avoir des manifestations psychiques. Et elle a les moyens de s’avérer extrêmement pénible. Cependant, pas besoin d’en arriver là pour consulter. Sous tension, le corps se raidit et ne reçoit pas les informations (provenant de l’intérieur et de l’extérieur) de la même façon. Il s’ensuit des restrictions de mobilité au sein de l’organisme et le début des vacances est une bonne occasion de se décharger de cette perte d’équilibre que l’ostéopathe est à même de corriger.

AJUSTER LES DÉRÈGLEMENTS LIÉS AU STRESS

La majorité de nos douleurs, toutefois, sont liées au stress. Le stress – plus besoin de le présenter – a une influence sur tous les systèmes de l’organisme, et à long terme il peut leur causer beaucoup de dégâts. Le manque de sommeil, dont souffre un tiers des Français, peut se combiner à lui et leur association peut se montrer dévastatrice. L’ostéopathie a une vision globale de l’organisme et le traite toujours dans son ensemble. Elle a les moyens d’aider votre corps à se soulager de ce cercle vicieux.

COMMENCER DU BON PIED

C’est tout simple, mais démarrer ses vacances en prenant soin de soi est excellent pour le moral ! Vous vous sentirez détendu(e) et votre corps vous en remerciera. Et voilà enfin l’opportunité de se débarrasser de cette petite douleur pas trop handicapante mais un peu gênante que vous traînez depuis un bon moment ou de faire un bilan sur votre état de santé général.

BIEN SE PRÉPARER

Que vous aillez prévu de vous reposer ou de faire le tour du Mont-Blanc à cloche-pied sur une raquette, la pause sera plus efficace si votre corps est auparavant prêt à l’accepter. D’abord, vous récupérerez bien mieux si votre corps est libéré de toute influence nuisible. Et avant de se lancer dans une entreprise sportive quelle qu’elle soit, il est important de vérifier que votre organisme est bien préparé pour éviter les accidents. Surtout que, comme dit plus haut, un corps raidi n’encaisse pas les chocs de la même façon.

SE PRÉSERVER

Quand une douleur se maintient plus de trois jours puis qu’elle disparaît, c’est qu’il y a eu une adaptation du corps. Or celle-ci ne garantit pas toujours l’éradication à long terme du problème : la douleur peut par la suite revenir et devenir chronique ou se manifester sous la forme d’un ou plusieurs autres symptômes. Une bonne raison pour s’en occuper dès que possible. Voilà, vous n’avez maintenant plus aucune excuse maintenant pour bouder votre ostéopathe. Planifier ses vacances commence par un rendez-vous avec son bien-être.

 

Source : Article originale

Conseil d’ostéopathe : quelle est l’utilité des chaussures pour bébé et le jeune enfant ?

 
Alors que beaucoup de parents sont heureux d’acheter de belles petites chaussures pour bébé, je suis au regret de vous annoncer qu’il est pourtant préférable de les laisser marcher pieds nus !

Pas de chaussures pour un bon développement des pieds

Les pieds de votre enfant se développeront mieux s’ils sont laissés à eux-mêmes. Pensez aux économies que je vous fais faire ! Achetez-lui sa première paire de chaussures de marche une fois qu’il marche d’un pas assuré, sans votre aide, et qu’il commence à aller dehors !

A la maison, laissez-le évoluer pieds nus !

Quand bébé expérimente ses premiers pas sans chaussures, ses muscles, ses chevilles et ses orteils bien écartés l’aident à avoir un meilleur équilibre. Si ses pieds sont confinés dans une chaussure rigide, les orteils ne peuvent pas fonctionner de cette façon et les muscles du pied et de la cheville ne développent pas la force nécessaire.

De toute manière, votre enfant apprendra à marcher plus rapidement les pieds nus, et son cerveau se développera de meilleur façon également.

Côté psychomotricité

Mettre des chaussures à des enfants trop jeunes pourrait entraver ses capacités psychomotrices. La santé du corps est reliée de façon étroite à la santé des pieds. Lors de notre pratique quotidienne d’ostéopathe, on peut souvent vérifier que le déséquilibre du bassin, zone clé du corps humain, provient souvent de la déformation/« grippage » du pied. Et je ne vous parle pas des répercussions néfastes sur le reste du corps et la posture…

Quelles chaussures, du coup ?

Sachez que la plupart des chaussures pour enfants qui sont vendues en magasin sont souvent inadaptées et manquent de flexibilité. Il est préférable de choisir des chaussures souples, légères, avec des matériaux les plus naturels possibles et pourquoi pas fabriquées en France pour le côté « Made in France » ? Enfin, les chaussures estampillées « spéciales » sont inutiles.

Pour conclure, vous l’aurez compris, bébé – tout comme vous d’ailleurs – n’est pas né avec des chaussures aux pieds… alors, de grâce, enlevez les le plus souvent possible !

Source : Article originale

Préparer et bien vivre sa grossesse grâce à l’ostéopathie

 

Enceinte, et si j’allais voir un ostéopathe ? C’est compatible avec la grossesse ou pas ? Quels sont les bénéfices d’une séance d’ostéopathie pour une future maman ? Et dans quels cas aller voir un ostéopathe, en fait ? Toutes ces questions de future maman ont une réponse, que voici, que voilà !

Pourquoi venir consulter un ostéopathe ?

Avant la grossesse

Pour préparer le corps de la future maman à l’arrivée du fœtus, pour s’assurer de la bonne mobilité du bassin et des structures environnantes, afin que l’organisme puisse s’adapter au mieux aux changements qu’il va subir. Dans certains cas d’infertilité ou de difficultés de conception, l’ostéopathie peut être une approche à envisager. En effet, une bonne mobilité des structures musculo-squelettiques et viscérales est primordiale au bon fonctionnement de l’appareil reproducteur (utérus, trompes, ovaires…).

Pendant la grossesse

Lors de sa grossesse, la femme enceinte va subir des modifications physiologiques (hormonales, par exemple) et mécaniques (augmentation de la masse de l’utérus, notamment). Ces transformations peuvent entraîner des troubles fonctionnels ou augmenter l’intensité de troubles déjà présents avant la grossesse. Des exemples de troubles fonctionnels pouvant apparaître pendant la grossesse :

• Troubles mécaniques : lombalgies (douleur lombaire), douleur sciatique, douleur au niveau du sacrum ou du coccyx, …..
• Troubles digestifs : nausées, difficultés à la digestion, ballonnements, régurgitations, constipations, douleurs abdominales,….
• Troubles circulatoires : jambes lourdes, hémorroïdes, maux de tête, …..
• Troubles gynécologiques : spasmes, douleur lors des rapports sexuels

Ces troubles fonctionnels résident dans les modifications du corps de la femme, pour accueillir le fœtus. L’utérus, augmentant de volume, va refouler certains organes abdominaux. Et cette modification de l’utérus peut, par exemple, entraîner des troubles digestifs. Au niveau vertébral, le volume de l’utérus augmentant, la lordose physiologique (ou cambrure) s’accentue. Ceci est accompagné d’une « horizontalisation » du sacrum qui peut être à l’origine de tensions de certains ligaments du bassin, mais également d’une augmentation de la pression sur les disques intervertébraux. Toutes ces transformations peuvent être génératrices de lombalgies, voire de sciatalgies… toutes ces « choses » qui empoisonnent l’existence des femmes enceintes.

Après l’accouchement

Le bassin de la mère est vulnérable aux forces impliquées pendant la naissance, particulièrement si cette dernière est compliquée. Après la naissance, le corps ne doit pas seulement se remettre des changements survenus durant la grossesse, mais également des conséquences de l’accouchement lui-même. Et tout cela pendant que la maman doit s’occuper de son bébé, alors qu’elle est fatiguée, tant mentalement que physiquement. De plus, s’occuper du nourrisson peut provoquer des maux de dos dus à des mauvaises positions prises pour changer bébé, le porter sur le côté et mettre/enlever le siège pour enfant dans la voiture… Les tensions non résolues liées à l’accouchement peuvent causer des maux de dos chroniques, règles douloureuses, incontinence urinaire, constipation, maux de tête… L’ostéopathie peut aider la mère à revenir à un état physique normal après la naissance, en relâchant les tensions de la grossesse et de l’accouchement.

Source: Article originale

Quelle durée pour un massage ?

 

Le temps que vous allez vous accorder pour votre prochain massage est un facteur essentiel pour la réussite de celui-ci.
Ne pas s’accorder suffisamment de temps revient à ne pas se donner de véritable chance d’atteindre un niveau de relaxation suffisant.
Cependant il n’y a pas de réponse toute faite à cette question, car cela dépend de plusieurs critères.

Quel type de massage ?

La première question à vous poser est de savoir quel est le type de massage que vous allez faire.
Un massage assis se limitera principalement à des manœuvres sur le dos et vos épaules (parfois le crâne). Il en est de même pour tout type de massage qui est appliqué à des zones spécifiques du corps.
On peut bien sûr penser en premier lieu à la réflexologie qui consiste en général uniquement à une manipulation des pieds. D’autres massages de bien-être vont chercher à se limiter à une zone du corps bien précise comme :

  • Les jambes et les pieds
  • Le dos et les épaules
  • Le crane, le visage, les épaules

Dans ce cas de figure alors vous pouvez opter pour un massage de trente ou quarante-cinq minutes.
Par contre, pour un massage complet du corps (face avant et arrière du haut et du bas du corps) alors il faudra au minimum une séance d’une heure. Il est même recommandé d’opter pour des formules plus longues d’une heure trente ou de deux heures (parfois plus).

Pourquoi choisir un massage de deux heures ?

Lorsque l’on reçoit un massage, il faut toujours un certain temps pour réussir à se détendre. Durant ces dix ou vingt minutes, vous allez vider votre esprit de tout ce qui l’encombre, vous allez relâcher vos muscles, vous allez devenir plus attentif à vos sensations. C’est à ce moment-là que vous commencerez à profiter pleinement du massage.
Imaginons donc que vous ayez pris une heure de massage et qu’il vous faut 20 minutes pour vous détendre. À peine aurez-vous commencé à vous relaxer qu’il faudra déjà changer de face et votre esprit saura que la fin approche à grands pas.
Au contraire, lors d’une séance de deux heures vous perdez la notion du temps qui passe et celui-ci n’est plus du tout un problème. Vous n’avez qu’à vous laisser envahir par cette sensation de bien-être, vous pouvez même vous endormir si vous le souhaitez.

La question du budget

Bien sûr la question de la durée de la séance est souvent liée à une question d’argent.
Plus c’est long, plus c’est bon, mais …plus c’est cher.
C’est pourquoi si vous avez l’habitude de vous faire masser alors vous pourriez tenter de remplacer votre massage hebdomadaire d’une heure par un massage deux fois plus long, mais toutes les deux semaines.
Ainsi vous pourrez valider ou non le fait que vous vous sentez plus détendu en sortant de la séance, mais aussi vérifier si les bienfaits du massage durent plus longtemps.

Le détail qui change tout

Un point à prendre en compte pour mieux profiter de votre massage c’est le temps que vous avez avant et après celui-ci.
Prévoyez une plage de temps suffisante avant et après votre séance afin d’arriver détendu au salon. Arriver dans le salon quinze minutes avant le début de votre massage c’est l’assurance d’avoir tout le temps nécessaire pour vous préparer à votre rythme.
Cela participe aussi au fait que vous vous relaxerez plus rapidement, car depuis plusieurs minutes vous aurez ralenti l’allure et vous êtes dans un environnement calme et apaisé.
Après le massage, profitez de la boisson qui vous est généralement offerte pour discuter avec la masseuse, faites le bilan de la séance et ainsi revenez dans le « vrai monde » en douceur.
Rien de pire que d’aller s’enfermer dans le métro ou de rester bloqué dans les embouteillages tout de suite après votre massage.
Accordez-vous au moins vingt minutes pour flâner tranquillement dans le salon, vous pourriez opter pour une bonne douche si cela est proposé.
Enfin, un petit peu de marche tranquille permettra à votre corps de se réveiller, quitte à prendre votre bus ou votre métro une ou deux stations plus loin.

Source : Article originale

Comment ménager son stress sans anxiolytiques

 

Le stress est omniprésent dans notre société. Cependant, sa responsabilité dans les problèmes de santé n’est pas toujours appréciée à sa juste valeur et de façon égale par le corps médical. De grandes études ont pourtant démontré que le stress est un véritable facteur de risque des maladies cardiovasculaires (maladies coronaires, accident vasculaire cérébral). Le stress tue à petit feu.

Le mécanisme complexe de cette toxicité est en particulier lié à une sécrétion importante et inadaptée d’hormones et en premier lieu d’adrénaline. Le stress va engendrer des maladies graves et va aussi gâcher la vie du stressé au quotidien. Celui-ci va se plaindre d’oppressions dans la poitrine, de palpitations, de tremblements, d’irritabilité, de difficultés à l’endormissement et j’en passe, autant de signes d’alerte somatiques qui le mèneront à consulter.

Le médecin le plus souvent n’aura pas de difficultés à établir le diagnostic et à déclamer la sentence: « c’est nerveux, c’est le stress… ». Et le parcours du combattant du stressé débute… Quelques conseils qui se veulent rassurants: travaillez moins, faites du sport, prenez plus de vacances… Facile à dire!

Pas d’explication sur la genèse des symptômes gênants et inquiétants que ressent l’individu. Une prescription de magnésium souvent pour quelques semaines, et voilà! Parfois une consultation cardiologique est demandée en raison des signes volontiers thoraciques du stress, pouvant faire craindre une véritable maladie cardiaque. Une fois les examens réalisés et revenus normaux, rien n’est proposé au stressé désemparé…

Mais le pire dans la prise en charge médicale reste à venir. Une prescription de tranquillisants à l’action sédative quand les symptômes s’installent est alors délivrée. Ces anxiolytiques, apaisants, pourront améliorer transitoirement le patient. Mais celui-ci aura alors du mal à s’en passer…Ce sont de véritables drogues.

Pourquoi ces tranquillisants (Lexomil, Xanax, Lysanxia…) sont-ils inadaptés au traitement du stress symptomatique? Avant tout parce qu’ils sont destinés à la vraie anxiété, à l’angoisse, aux phobies et à la dépression. Toutes ces pathologies psychiatriques peuvent découler d’un stress chronique prolongé. Ce sont alors des complications du stress, et l’avis d’un spécialiste psychiatre est plus que souhaitable. Il déterminera au mieux le choix du produit et surveillera régulièrement le patient. Mais en France tout particulièrement, nous confondons stress et complications psychiatriques du stress!

Nous conservons le triste record de la première place mondiale de consommation de psychotropes (tranquillisants, antidépresseurs, somnifères) et nous ne parvenons pas à nous en sortir! Le médecin généraliste prescrit ces médicaments dans près de 80% des cas, n’ayant ni le temps ni les compétences du psychiatre, à un patient « seulement stressé ». Ces médicaments sont source d’effets indésirables notables: somnolence diurne, fatigue, diminution de la libido, troubles de la mémoire…

Des études sérieuses font état du risque accru de développer précocement une maladie d’Alzheimer en cas de consommation prolongée de tranquillisants sur des années. Ces produits se comportent comme de vraies drogues, le patient recherchant l’apaisement à ses maux en augmentant la dose du produit, et rapidement, voilà qu’il ne peut plus s’en passer! De plus, le patient français n’aura pas de mal à s’en procurer auprès de son généraliste, ou d’un autre médecin complaisant. Les recommandations médicales réservent pourtant ce type de traitement à quelques semaines seulement… Les assurances maladies, les agences du médicament, les pouvoirs publics le savent, mais les contrôles auprès de patients et médecins, les avertissements, sont aléatoires et ponctuels…
Que faire d’autre face au stressé?

Je suggère une formation spécifique des médecins au stress. En effet, cette « psychiatrisation du stress », essentiellement médicamenteuse, est due avant tout à un manque de temps et de formation des médecins. Votre médecin ne vous prescrira pas d’antibiotique face à une maladie virale. Pourquoi vous prescrit-il un psychotrope face au stress? Vous n’êtes ni anxieux, ni déprimé mais vous ressentez des symptômes physiques, de la nervosité de l’irritabilité face à des contraintes professionnelles ou privées que vous vivez mal…

Les médecins devraient expliquer le mécanisme des symptômes au patient, ce qui les réconforterait bien mieux qu’une tape sur l’épaule ou la prescription d’un tranquillisant! Ils devront apprendre à proposer un « traitement sur mesure du stress » qui peut aller de simples conseils de vie, à la pratique de la relaxation, du sport, du yoga, voire d’une courte psychothérapie comportementale afin d’appréhender au mieux les événements stressants.

Dans mon expérience de longue date du traitement du stress, je m’efforce de tout faire pour éviter un traitement médicamenteux, en me servant de tout l’éventail des techniques sérieuses existantes. J’oriente sans parti pris mon patient vers la meilleure méthode…pour lui.

Cela pourra être le sport, la relaxation ou encore le yoga. J’insiste sur la nécessité d’une implication personnelle, seule voie de salut véritable face au stress. Mais quand rien ne marche chez le patient, ou qu’il ne peut trouver le temps ou l’envie de pratiquer une ou plusieurs activités antistress, je peux alors décider d’employer un médicament afin de réduire les symptômes gênants et d’améliorer plus rapidement l’état de mon patient.

Le magnésium, bien employé, à forte dose, peut être un apport intéressant. Cet oligoélément a manifestement une action régulatrice sur le système neuromusculaire, une action sédative centrale connue de longue date. Il n’a aucune toxicité.

Les bêtabloqueurs constituent une classe de médicaments destinée aux maladies cardiovasculaires pour lesquelles ils ont largement démontré efficacité et effet de protecteur cardiaque. Leur emploi est méconnu chez le stressé. Leur efficacité dans le cadre du trac (un nombre incroyable de musiciens, de politiciens, d’hommes de radio ou tv en consomment depuis les années 60!) ou du stress, réside avant tout dans la diminution de l’action de l’adrénaline, néfaste pour notre cœur et nos artères, mais aussi responsable de la plupart des signes physiques (douleurs thoraciques, oppressions, palpitations, migraines, tremblements…)

Leur efficacité remarquable sur les symptômes, leur bonne tolérance sans fatigue ni somnolence, l’absence d’accoutumance et de dépendance, contrairement aux tranquillisants, en font à mon avis le produit de choix dans le cadre du stress non géré, ou insuffisamment géré par les méthodes non médicamenteuses.

Oui, il est grand temps de gérer le stress grandissant de nos concitoyens pour leur bien-être, mais aussi pour diminuer le risque réel de développer de plus en plus de maladies cardiovasculaires, pour diminuer le coût phénoménal du stress pour la société par l’absentéisme qu’il engendre. Les médecins doivent s’y engager, se former, et éviter la prescription inadaptée et addictive des psychotropes…mais sans volonté politique et des moyens de grande ampleur.

 

Source : Article original

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Bien-être au travail: mes astuces du 1er mai

 
En 1886, des ouvriers américains choisirent le 1er mai pour se mettre en grève et demander la réduction de leur temps de travail, et plus globalement de meilleures conditions. Des années plus tard, cette journée est toujours le symbole du combat des travailleurs. Et si vos salariés profitaient de cette date anniversaire pour appliquer au pied de la lettre son origine revendicative, que leur proposeriez-vous?

 

Même si les conditions de travail actuelles sont moins dures physiquement qu’à la fin du 19e siècle, elles n’en restent pas moins un sujet de préoccupations pour les entreprises, et de revendications pour les salariés. Pression, stress, harcèlement, burn-out: voilà autant de maux que les dirigeants doivent éradiquer s’ils veulent motiver leurs troupes et fidéliser leurs meilleurs talents. Comment améliorer le bien-être des salariés (et, de fait, leur sentiment d’appartenance à l’entreprise, leur engagement et leur performance)? En leur offrant un cadre de travail épanouissant, et en les aidant à concilier leur vie professionnelle avec une vie de famille réussie, des engagements associatifs, des pratiques sportives et des activités culturelles.