Quelle durée pour un massage ?

Le temps que vous allez vous accorder pour votre prochain massage est un facteur essentiel pour la réussite de celui-ci.
Ne pas s’accorder suffisamment de temps revient à ne pas se donner de véritable chance d’atteindre un niveau de relaxation suffisant.
Cependant il n’y a pas de réponse toute faite à cette question, car cela dépend de plusieurs critères.

Quel type de massage ?

La première question à vous poser est de savoir quel est le type de massage que vous allez faire.
Un massage assis se limitera principalement à des manœuvres sur le dos et vos épaules (parfois le crâne). Il en est de même pour tout type de massage qui est appliqué à des zones spécifiques du corps.
On peut bien sûr penser en premier lieu à la réflexologie qui consiste en général uniquement à une manipulation des pieds. D’autres massages de bien-être vont chercher à se limiter à une zone du corps bien précise comme :

  • Les jambes et les pieds
  • Le dos et les épaules
  • Le crane, le visage, les épaules

Dans ce cas de figure alors vous pouvez opter pour un massage de trente ou quarante-cinq minutes.
Par contre, pour un massage complet du corps (face avant et arrière du haut et du bas du corps) alors il faudra au minimum une séance d’une heure. Il est même recommandé d’opter pour des formules plus longues d’une heure trente ou de deux heures (parfois plus).

Pourquoi choisir un massage de deux heures ?

Lorsque l’on reçoit un massage, il faut toujours un certain temps pour réussir à se détendre. Durant ces dix ou vingt minutes, vous allez vider votre esprit de tout ce qui l’encombre, vous allez relâcher vos muscles, vous allez devenir plus attentif à vos sensations. C’est à ce moment-là que vous commencerez à profiter pleinement du massage.
Imaginons donc que vous ayez pris une heure de massage et qu’il vous faut 20 minutes pour vous détendre. À peine aurez-vous commencé à vous relaxer qu’il faudra déjà changer de face et votre esprit saura que la fin approche à grands pas.
Au contraire, lors d’une séance de deux heures vous perdez la notion du temps qui passe et celui-ci n’est plus du tout un problème. Vous n’avez qu’à vous laisser envahir par cette sensation de bien-être, vous pouvez même vous endormir si vous le souhaitez.

La question du budget

Bien sûr la question de la durée de la séance est souvent liée à une question d’argent.
Plus c’est long, plus c’est bon, mais …plus c’est cher.
C’est pourquoi si vous avez l’habitude de vous faire masser alors vous pourriez tenter de remplacer votre massage hebdomadaire d’une heure par un massage deux fois plus long, mais toutes les deux semaines.
Ainsi vous pourrez valider ou non le fait que vous vous sentez plus détendu en sortant de la séance, mais aussi vérifier si les bienfaits du massage durent plus longtemps.

Le détail qui change tout

Un point à prendre en compte pour mieux profiter de votre massage c’est le temps que vous avez avant et après celui-ci.
Prévoyez une plage de temps suffisante avant et après votre séance afin d’arriver détendu au salon. Arriver dans le salon quinze minutes avant le début de votre massage c’est l’assurance d’avoir tout le temps nécessaire pour vous préparer à votre rythme.
Cela participe aussi au fait que vous vous relaxerez plus rapidement, car depuis plusieurs minutes vous aurez ralenti l’allure et vous êtes dans un environnement calme et apaisé.
Après le massage, profitez de la boisson qui vous est généralement offerte pour discuter avec la masseuse, faites le bilan de la séance et ainsi revenez dans le « vrai monde » en douceur.
Rien de pire que d’aller s’enfermer dans le métro ou de rester bloqué dans les embouteillages tout de suite après votre massage.
Accordez-vous au moins vingt minutes pour flâner tranquillement dans le salon, vous pourriez opter pour une bonne douche si cela est proposé.
Enfin, un petit peu de marche tranquille permettra à votre corps de se réveiller, quitte à prendre votre bus ou votre métro une ou deux stations plus loin.

Source : Article originale

Comment ménager son stress sans anxiolytiques

Le stress est omniprésent dans notre société. Cependant, sa responsabilité dans les problèmes de santé n’est pas toujours appréciée à sa juste valeur et de façon égale par le corps médical. De grandes études ont pourtant démontré que le stress est un véritable facteur de risque des maladies cardiovasculaires (maladies coronaires, accident vasculaire cérébral). Le stress tue à petit feu.

Le mécanisme complexe de cette toxicité est en particulier lié à une sécrétion importante et inadaptée d’hormones et en premier lieu d’adrénaline. Le stress va engendrer des maladies graves et va aussi gâcher la vie du stressé au quotidien. Celui-ci va se plaindre d’oppressions dans la poitrine, de palpitations, de tremblements, d’irritabilité, de difficultés à l’endormissement et j’en passe, autant de signes d’alerte somatiques qui le mèneront à consulter.

Le médecin le plus souvent n’aura pas de difficultés à établir le diagnostic et à déclamer la sentence: « c’est nerveux, c’est le stress… ». Et le parcours du combattant du stressé débute… Quelques conseils qui se veulent rassurants: travaillez moins, faites du sport, prenez plus de vacances… Facile à dire!

Pas d’explication sur la genèse des symptômes gênants et inquiétants que ressent l’individu. Une prescription de magnésium souvent pour quelques semaines, et voilà! Parfois une consultation cardiologique est demandée en raison des signes volontiers thoraciques du stress, pouvant faire craindre une véritable maladie cardiaque. Une fois les examens réalisés et revenus normaux, rien n’est proposé au stressé désemparé…

Mais le pire dans la prise en charge médicale reste à venir. Une prescription de tranquillisants à l’action sédative quand les symptômes s’installent est alors délivrée. Ces anxiolytiques, apaisants, pourront améliorer transitoirement le patient. Mais celui-ci aura alors du mal à s’en passer…Ce sont de véritables drogues.

Pourquoi ces tranquillisants (Lexomil, Xanax, Lysanxia…) sont-ils inadaptés au traitement du stress symptomatique? Avant tout parce qu’ils sont destinés à la vraie anxiété, à l’angoisse, aux phobies et à la dépression. Toutes ces pathologies psychiatriques peuvent découler d’un stress chronique prolongé. Ce sont alors des complications du stress, et l’avis d’un spécialiste psychiatre est plus que souhaitable. Il déterminera au mieux le choix du produit et surveillera régulièrement le patient. Mais en France tout particulièrement, nous confondons stress et complications psychiatriques du stress!

Nous conservons le triste record de la première place mondiale de consommation de psychotropes (tranquillisants, antidépresseurs, somnifères) et nous ne parvenons pas à nous en sortir! Le médecin généraliste prescrit ces médicaments dans près de 80% des cas, n’ayant ni le temps ni les compétences du psychiatre, à un patient « seulement stressé ». Ces médicaments sont source d’effets indésirables notables: somnolence diurne, fatigue, diminution de la libido, troubles de la mémoire…

Des études sérieuses font état du risque accru de développer précocement une maladie d’Alzheimer en cas de consommation prolongée de tranquillisants sur des années. Ces produits se comportent comme de vraies drogues, le patient recherchant l’apaisement à ses maux en augmentant la dose du produit, et rapidement, voilà qu’il ne peut plus s’en passer! De plus, le patient français n’aura pas de mal à s’en procurer auprès de son généraliste, ou d’un autre médecin complaisant. Les recommandations médicales réservent pourtant ce type de traitement à quelques semaines seulement… Les assurances maladies, les agences du médicament, les pouvoirs publics le savent, mais les contrôles auprès de patients et médecins, les avertissements, sont aléatoires et ponctuels…
Que faire d’autre face au stressé?

Je suggère une formation spécifique des médecins au stress. En effet, cette « psychiatrisation du stress », essentiellement médicamenteuse, est due avant tout à un manque de temps et de formation des médecins. Votre médecin ne vous prescrira pas d’antibiotique face à une maladie virale. Pourquoi vous prescrit-il un psychotrope face au stress? Vous n’êtes ni anxieux, ni déprimé mais vous ressentez des symptômes physiques, de la nervosité de l’irritabilité face à des contraintes professionnelles ou privées que vous vivez mal…

Les médecins devraient expliquer le mécanisme des symptômes au patient, ce qui les réconforterait bien mieux qu’une tape sur l’épaule ou la prescription d’un tranquillisant! Ils devront apprendre à proposer un « traitement sur mesure du stress » qui peut aller de simples conseils de vie, à la pratique de la relaxation, du sport, du yoga, voire d’une courte psychothérapie comportementale afin d’appréhender au mieux les événements stressants.

Dans mon expérience de longue date du traitement du stress, je m’efforce de tout faire pour éviter un traitement médicamenteux, en me servant de tout l’éventail des techniques sérieuses existantes. J’oriente sans parti pris mon patient vers la meilleure méthode…pour lui.

Cela pourra être le sport, la relaxation ou encore le yoga. J’insiste sur la nécessité d’une implication personnelle, seule voie de salut véritable face au stress. Mais quand rien ne marche chez le patient, ou qu’il ne peut trouver le temps ou l’envie de pratiquer une ou plusieurs activités antistress, je peux alors décider d’employer un médicament afin de réduire les symptômes gênants et d’améliorer plus rapidement l’état de mon patient.

Le magnésium, bien employé, à forte dose, peut être un apport intéressant. Cet oligoélément a manifestement une action régulatrice sur le système neuromusculaire, une action sédative centrale connue de longue date. Il n’a aucune toxicité.

Les bêtabloqueurs constituent une classe de médicaments destinée aux maladies cardiovasculaires pour lesquelles ils ont largement démontré efficacité et effet de protecteur cardiaque. Leur emploi est méconnu chez le stressé. Leur efficacité dans le cadre du trac (un nombre incroyable de musiciens, de politiciens, d’hommes de radio ou tv en consomment depuis les années 60!) ou du stress, réside avant tout dans la diminution de l’action de l’adrénaline, néfaste pour notre cœur et nos artères, mais aussi responsable de la plupart des signes physiques (douleurs thoraciques, oppressions, palpitations, migraines, tremblements…)

Leur efficacité remarquable sur les symptômes, leur bonne tolérance sans fatigue ni somnolence, l’absence d’accoutumance et de dépendance, contrairement aux tranquillisants, en font à mon avis le produit de choix dans le cadre du stress non géré, ou insuffisamment géré par les méthodes non médicamenteuses.

Oui, il est grand temps de gérer le stress grandissant de nos concitoyens pour leur bien-être, mais aussi pour diminuer le risque réel de développer de plus en plus de maladies cardiovasculaires, pour diminuer le coût phénoménal du stress pour la société par l’absentéisme qu’il engendre. Les médecins doivent s’y engager, se former, et éviter la prescription inadaptée et addictive des psychotropes…mais sans volonté politique et des moyens de grande ampleur.

 

Source : Article original

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Bien-être au travail: mes astuces du 1er mai

En 1886, des ouvriers américains choisirent le 1er mai pour se mettre en grève et demander la réduction de leur temps de travail, et plus globalement de meilleures conditions. Des années plus tard, cette journée est toujours le symbole du combat des travailleurs. Et si vos salariés profitaient de cette date anniversaire pour appliquer au pied de la lettre son origine revendicative, que leur proposeriez-vous?

 

Même si les conditions de travail actuelles sont moins dures physiquement qu’à la fin du 19e siècle, elles n’en restent pas moins un sujet de préoccupations pour les entreprises, et de revendications pour les salariés. Pression, stress, harcèlement, burn-out: voilà autant de maux que les dirigeants doivent éradiquer s’ils veulent motiver leurs troupes et fidéliser leurs meilleurs talents. Comment améliorer le bien-être des salariés (et, de fait, leur sentiment d’appartenance à l’entreprise, leur engagement et leur performance)? En leur offrant un cadre de travail épanouissant, et en les aidant à concilier leur vie professionnelle avec une vie de famille réussie, des engagements associatifs, des pratiques sportives et des activités culturelles.
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Le mal de dos a-t-il trouvé sa solution ?

La société irlandaise Mainstay teste un appareil, capable de lutter contre les douleurs dorsales, une sorte de « pacemaker » du dos. Les premiers résultats, encourageants, laissent entrevoir une commercialisation d’ici 2015.

Et si le mal de dos faisait partie du passé? Régulièrement qualifié de « mal du siècle », les douleurs dorsales touchent 10% de la population mondiale. Dans son édition du jour, Le Parisien Aujourd’hui en France met en avant une innovation irlandaise qui pourrait changer la donne. La solution aux problèmes de dos se matérialise sous la forme d’un petit boitier baptisé ReActive8, issu de la société Mainstay Medical.

Une innovation de poids, quand on sait que les douleurs lombaires sont la principale cause d’incapacité dans le monde d’après le British Medical Journal. Le ReActive8 serait destiné à des personnes âgées de 45 à 55 ans pour qui les traitements traditionnels n’auraient pas fonctionné.

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Les premiers essais réalisés en Belgique et Grande-Bretagne auprès de 26 patients vont au-delà des attentes selon Peter Crosby. L’Australie vient d’autoriser la société à effectuer des tests cliniques de son dispositif, rapporte medicaledevice-network. Mais c’est l’Europe qui intéresse Mainstay Medical. Une commercialisation est envisagée pour 2015 selon Aujourd’hui en France. En revanche, aucune estimation du coût pour utiliser cet appareil n’est avancée.

Source : Article original

«Le stress est un tueur sous-estimé»

SANTE – Auteur de «Ma médecine antistress», ce cardiologue dénonce le traitement inapproprié de cette pathologie en France…

illustration-salarie-stresseA force de croiser des «patients perdus», face auxquels la médecine française ne trouve pas toujours de réponse, ce cardiologue parisien a décidé de pousser un double coup de gueule. Auteur du livre Ma médecine antistress (Ed. du Moment),Pierre Setbon regrette que le stress soit minimisé dans les cabinets médicaux. Pour lui, le traitement proposé aux stressés n’est pas non plus très adapté… Lire la suite